Wednesday 19 December 2012

Humble Indie Bundle #7


Petit billet éclair pour signaler le lancement du humblebundle#7 qui sera en vente pour les deux prochaines semaines.
Cette offre regroupe des produits supportés à la fois par les Mac et les PC's.


Humble Indie Bundle #7
Bon jeu.

Monday 17 December 2012

Valve - Un géant qui à changé le monde du jeu.

Mon dernier billet au sujet de Valve, je le promet. Il va être un brin dense et technique.
Ami lecteur, si tu aimes les jeux, tu aimeras ma contribution.

Dans ma dernière intervention je vous ai présenté une dernière franchise de cet excellent studio et ai insisté sur l'expérience de jeu unique qu'il mettait de l'avant avec ce petit FPS à l'économie si intéressante.

Je vais conclure mon éloge de Valve sur ce qui, selon moi, devrait être considéré comme son produit phare.
Complexe et épineux, je vais tâcher de ne point trop m'étendre, comme la confiture je m'étends si bien.

Steam
http://store.steampowered.com/

Steam est une plateforme de distribution, de gestion de propriétés intellectuelles, de réseautage social et un portail d'authentication.
Xfire avait essayé par le passé, avec un succès éphémère, à se positionner comme le 'réseau des joueurs'.

Steam à réussi à se positionner depuis plusieurs années comme un outil de distribution de contenu digital ou le joueur développe une librairie de propriétés intellectuelles qu'il possède et qu'il peut télécharger toutes plateformes confondues.
Chez les joueurs sur PC la plateforme de distribution à pris une importance telle qu'elle représentait en 2009 70% des ventes virtuelles dans le monde du jeu.
La plateforme Steam à su s'imposer de manière tellement absolu et incontestée qu'elle est devenue un véritable réseau social pour les joueurs et le compte steam est maintenant moteur d'authentication sur un nombre de plus en plus important de sites destinés au jeux vidéos... au même titre que l'authentication de google, par exemple.

En bref, modèle iTunes, vous achetez du contenu digital intangible en ligne, vous pouvez le télécharger de partout pour peu que vous soyez enregistrés sur votre compte Steam.
La plateforme deviens tellement populaire qu'elle pose un standard pour le 'PC-Gamer' ils ont maintenant tous un compte steam et s'en servent constamment. Domination commerciale.
Steam deviens moteur d'authentication et réseau social.

Valve pourrait s'arrêter la et boire des daiquiri sur une plage ensoleillée. Félicitations vous avez gagné votre pari, vous êtes au coeur de l'expérience de jeu et vous faites la promotion d'un service très utile et bien conçu.

Que non pas, Valve pousse le concept encore plus loin.

Valve permet aux producteurs indépendants de faire la promotion et la vente de leurs jeux même quand ceux-ci ne présentent aucune garantie, pas vraiment risqué pour Valve de toute manière.

Intéressons nous au modèle d'affaire. Steam en mode réseau de distribution offre 70% des gains aux studios contre ~30% pour les jeux qui se retrouvent dans des distributeurs en tablette (logistique oblige... mais l'espace en tablette est limité... les petits studios n'ont jamais leur place. Sur steam oui.)



Un nouveau projet pionnier cette année, il porte le nom de Steam Greenlight.Il permet à des studios indépendants de publier des softwares incomplets ou en version béta pour leur donner une visibilité supplémentaire. Les utilisateurs de steam sont invités à 'donner le feu vert' aux projets qui suscitent de l'intérêt. Valve s'engage en retour à appuyer les jeux qui obtiennent un fort support de la communauté et à développer des efforts afin de les rendre disponibles.
Marketing socialement durable du jeu digital les amis ? Super rafraîchissant !

La prochaine étape ?

Lancement projeté d'une console destinée aux écrans de TV dans les salons des p'tites familles d'amérique en 2013. Sortir le PC-Gaming des sous-sols et aller se frotter aux grands de la console.(nintendo/sony/microsoft)
Mais également... offrir l'expérience du steam marketplace dans le monde de la console et permettre aux studios indépendants d'avoir un peu de visibilité dans le monde des 'casual gamers' et de leur donner une porte d'entrée vers ces plateformes (les consoles) qui pour plusieurs joueurs semble une solution plus facile / accessible.

Plus de lecture sur la possible console 


Vraiment Valve, on commence à t'aimer beaucoup.



Valve - Un géant du marketing (suite !)

 Une dernière franchise très plaisante mise de l'avant par Valve (oui oui, j'ai manqué de place dans mon dernier billet) est à ce jour le FPS le plus joué au monde malgré la présence de jeux plus jeunes graphiquement plus impressionnants. Publié en 2007 sur l'excellent source engine, Team Fortress 2 et un jeu de fusils rapide qui ne se prends pas trop au sérieux. Son allure 'cartoonesque' et une excellent direction artistique (très cohérente, ludique) donne au jeu beaucoup de son charme.
Un bonne innovation à l'époque, il offre 12 classes très distinctes qui couvrent différentes fonctions sur le champ de bataille. Pour bien performer, les joueurs doivent savoir intégrer l'esprit de la classe qu'ils choisissent.
Le jeu est depuis passé en mode 'Free to play'. Tous peuvent y jouer gratuitement. Valve récolte quand même une somme rondelette sur l'exploitation d'une propriété intellectuelle qui aurait pu s'éteindre. L'entreprise publie très régulièrement des nouveaux items et à su positionner l'échange de chapeaux comme une valeur centrale du produit. On joue à Team Fortress pour tirer du fusil, on y reste parce que le jeu est charmant et accrocheur et parce qu'il met de l'avant une économie très intéressante.
Le troc est important à un point tel ou plusieurs sites webs indépendants ont été créés et n'ont pour fonction que de faciliter les échanges entre joueurs.

Par exemple tf2outpost et tf2bazaar sont de véritables encans virtuels pour items de Team Fortress 2.
Backpack.tf garde des historiques complets des échanges, des backpacks et des historiques pour tous les items ayant une valeur et ayant été générés dans l'univers TF2.

Pour rire et question de vous faire comprendre que certains joueurs sont très très sérieux :
Voici Mattie!, un joueur dont les acquisitions sont estimées à presque 30,000 USD
Le backpack de Mattie!
par soucis de transparence, le miens en bonus

En fait j'ai entamé ce billet sur 'Un géant du marketing' et je vais tenter de me concentrer sur mon idée initiale (je suis volubile).
Je voulais introduire TF2 pour vous faire comprendre le génie de cette entreprise qui décide de prendre une propriété intellectuelle qui aurait du mal à ce vendre puisqu'elle est dépassée depuis plusieurs années et qui la repositionne comme un produit gratuit et accessible à tous tout en générant des ventes parallèles sur les échanges entre joueurs et sur l'ouverture des caisses qui délivrent les meilleurs items du jeu (chance d'obtenir un unusual = 1%, clé pour ouvrir une caisse = 2.49$).

Non seulement Valve à su garantir la rentabilité de son produit pour les années à venir mais l'aura fait avec un succès tel que le petit FPS qui ne se prends pas trop au sérieux reste à ce jour le FPS le plus joué au monde et le seul à profiter d'une véritable économie parallèle à haute fluctuation.

Chapeau valve, chapeau.

Damn it, je vais encore devoir m'interrompre. Ça existe des cours de concision ? Admettons le, j'ai tendance à m'étendre. Je vais devoir vous faire un troisième billet sur Valve pour vous parler de la révolutionnaire plateforme Steam qui à fait le succès de l'entreprise et la fortune de Gabe Newell.

Bonne semaine.

Tuesday 11 December 2012

Valve - un géant très sympathique (Partie 1)

I <3



 Je suis parfois abrasif envers les grands studios de la production de divertissement digital. Certains font cependant de très grandes choses, parfois suffisament impactantes pour changer le visage de l'industrie. Je vais aujourd'hui lancer quelques fleurs à Valve, un de mes studios favoris ; un studio qui à changé la manière dont on consomme les jeux vidéos.

D'excellentes propriétées intellectuelles.

D'abord je dois reconnaitre que Valve met de l'avant d'excellentes propriétées intellectuelles. Les franchises dont Valve est propriétaire sont uniques et originales, elles sont très lechées et offrent une expérience de jeu qui diffère fondatement de celle offerte par les compétiteurs.

Quelques franchises phares :

Half-Life  / Counter-strike (2000) : À l'époque la franchise révolutionne le monde du First Person Shooter avec son approche terrorisme vs contre-terrorisme. C'est un shooter innovateur reconnu comme un des pères du jeu compétitif. Ses successeurs (CS:S, CS:O, CS:GO) restent aujourd'hui des jeux très populaires, simples et efficaces.

Left4Dead(2008) / L4D2 (2009) : Un jeu surprenant et rythmé. Ce First Person Shooter éclectique et essouflant amène des équipes de quatre joueurs à faire leur chemin à travers des niveaux infectés par des hordes de zombies. Il est innovateur par son style de jeu diamétralement opposé à ce qui se fait ailleurs dans les 'jeux de fusils'. On est toujours en infériorité numérique, le joueur essaie de défendre son équipe contre un ennemi dangereux et dont les nombres sont infinis. L'intelligence artificielle est personifiée en un A.I director, concept pionnier, il dispose des hordes d'opposants hors du champs de vue du joueur et tiendra compte de la performance et du niveau de stress des joueurs dans la manière dont il présentera les défis. Le jeu force la coopération et une excellente direction artistique présente un environment hautement convaincant que l'on navigue souvent à la lampe de poche. Le jeu est hautement divertissant, offre une bonne valeur de re-jeu puisque dans un même tableau, la manière dont l'ennemi est présenté diffère d'une partie à l'autre. Une très bonne direction artistique contribue à donner au jeu sa crédibilité et garde le joueur en état d'alerte.

Portal (2007) / Portal 2 (2011) :

 
Le teaser de Portal 2, question de vous mettre en haleine et de vous introduire à l'univers
que le jeu présente. Je me limite question de ne pas vous 'spoiler' un excellente expérience.

Un jeu absolument fascinant et innovateur, le second titre de la franchise particulièrement est inévitable pour le joueur moderne. Le concept derrière la série est assez direct, le joueur est un rat de laboratoire exploité par un centre de test automatisé doté d'une intelligence artificielle.
Le joueur est armé d'un 'fusil à portails' qui lui permet de lier deux points de l'espace-temps dans un environnement donné, il pourra dont placer des points d'entrée et de sortie (interchangeables) qu'il devra utiliser afin de naviguer les différents niveaux et d'ultimement retrouver la surface.

Lier deux points de l'espace-temps, transformer un momentum vertical en momentum horizontal
 

Dans les deux versions de la franchise le joueur est généralement innoffensif et navigue des environnements aseptisés.
L'isolement est absolu, le personnage ne s'exprime pas. Il est accompagné par 'GladOS' une intelligence artificielle féminine, condescendante et cruelle qui lui présentera des chambres de test de plus en plus complexes.
Dans le second titre principalement le jeu à une très grande capacité d'immersion, l'environnement est unique, la musique est originale. On est seul au monde et on est infiniment inadéquat.
Le second titre rayonne par une direction artistique très efficace et est un exemple très convaincant de narration immersive dans le jeu vidéo, la relation qui se développe entre le joueur muet et le robot omniprésent/omniscient est inévitable et attachante. De très bons acteurs viennent ajouter beaucoup de profondeur aux personnages que l'on retrouve en trame audio.
Au final on a entre les mains un excellent jeu de type puzzle avec un storytelling immersif et puissant. C'est une expérience de jeu qui change la perception du jeu traditionnel et qui positionne la narration comme un élément fondamental du jeu vidéo de qualité.
Excellente campagne single-player. Excellente campagne multi-joueur. Valeur de re-jeu améliorée par le 'perpetual testing initiative' intégré au jeu cette année qui fournis aux joueurs des outils d'édition et qui permet à la communautée de créer ses propres chambres de jeu.

Allez, je pensais continuer encore longtemps mais je vais conclure ce billet sur ces trois excellentes propriétés intellectuelles.
Dans un prochain billet je poursuivrai au sujet de Valve et vous parlerai de la manière dont l'entreprise fait le marketing des jeux vidéos (avec une petite mention pour un autre favori : TF2, sait on jamais), une approche révolutionnaire qui s'apparente au modèle itunes et qui à eu beaucoup de succès auprès des gamers.

Sunday 11 November 2012

Shorpy.com

Ce soir je déroge de mon habituel 'qui en manquent' et de mes interventions à longueur excessive pour simplement présenter un petit blogue bien sympathique et déjà relativement bien connu. (si je ne m'abuse, présenté en 2010 par le TIMES comme un des meilleurs blogues de l'année)



On retrouve sur shorpy quelques milliers de photos historiques retrouvées dans les boites et les greniers de ses utilisateurs. On se noie rapidement dans près de 600 pages d'images historiques, certaines sont de très haute qualité. Pour  moi c'est le saint-graal du fond d'écran 'simple et différent' et j'y vais presque tous les jours. On peut y retracer par l'image des moments historiques de l'histoire américaine et des instants fascinants d'une grandeur passée.


1st Mass. Cavalry: 1864 - shorpy.





Une visite sur SHORPY.COM c'est comme ouvrir une fenêtre dans le temps et à chaque fois c'est diablement plaisant. Je crois que systématiquement je revois les mêmes images plusieurs fois, j'ai d'ailleurs du presque tout voir. Les images liées à l'industrialisation et au mode de vie d'autrefois sont pour moi particulièrement fascinantes.
Prendre des images aujourd'hui est devenu trop facile, du coup, on prends des photos de n'importe quoi. Nous verrions beaucoup moins de photos de souliers et de lignes téléphoniques s'il fallait encore aujourd'hui rester immobile pendant 10 minutes pour y arriver, ça ferait d'ailleurs de moins belles photos de bébés. Je crois que quand la logistique était moins permissive, avant de faire une image, elle était dotée d'un sens et d'une intention. Peut-être fais-je de l'interprétation mais quand je navigue sur SHORPY, pour moi les images sont souvent riche de sens, développent un propos. J'ai toujours grand plaisir à imaginer ces instants figés dans le temps et plus souvent qu'autrement, ils m'orientent sur la voie de l'introspection.

À visiter
www.shorpy.com


Dustforce


On lève parfois trop rapidement le nez sur de belles choses lorsqu'elles sont étrangères, différentes, moins aisément compréhensibles. 



Quand j'ai mis les mains sur Dustforce pour la première fois, j'ai immédiatement apprécié l'ambiance de ce petit 'side-scroller' et ses mouvements qui rappèlent ceux de la série Megaman X (SNES), probablement un des meilleurs jeux de plateforme de l'histoire de la console.
J'ai par la suite délaissé Dustforce que je trouvais trop imperméable, les contrôles ne me semblaient pas évidents et je n'ai retouché au titre qu'à quelques reprises, par curiosité.

Enfin, j'ai du y jouer suffisamment puisque j'ai fini par comprendre l'essence des contrôles, ils sont après tout plutôt évidents mais comme mes co-joueurs, j'ai été habitué au 'jeu facile, récompense facile' dont les studios d'aujourd'hui font la promotion.
La barrière à l'entrée n'est finalement pas celle de la prise en main, c'est une courbe d'apprentissage très abrupte et peu permissive, aucun faux clic n'est permis, il faut toucher le bon bouton au bon moment et rien d'autre ce qui nécessite une bonne compréhension de la navigation dans Dustforce qui ne peut-être acquise que par l'exercice du jeu sur une période suffisante.
Malheureusement je crois que cette courbe d'apprentissage en découragera plus d'un, je suis néanmoins très heureux d'être passé au travers pour découvrir un chef d'oeuvre du jeu indépendant qui est riche de l'héritage des années 90.

D'abord dans le style et dans l'ambiance, le jeu est très fluide, très organique. On y incarne un concierge acrobatique qui nettoie des niveaux de plus en plus complexes, contrairement à Megaman X ou à d'autres prédécesseurs du même genre, le but n'est pas de terminer un niveau en vie, c'est de terminer un niveau en ramassant un maximum de poussière de la manière la plus efficace possible et dans un temps record. Après avoir terminé un niveau on vous accorde des notes de complétion et de finesse, plus elle sont hautes, plus vous progressez dans le jeu (on reçois des clés qui débarrent de nouveaux niveaux).
Ultimement, pour avoir accès à tout, il faut obtenir des notes parfaites partout, ce qui n'est pas une mince affaire. 
(voyez comme ça à l'air facile quand quelqu'un d'autre s'en charge... détrompez vous, j'ai essayé...)



Au final je constate un jeu très demandant mais très divertissant, un jeu qui se moque un peu du joueur en lui offrant un niveau de difficulté très élevé dans une ambiance apaisante sur une trame sonore originale, on pousse le joueur à l'exaspération en lui posant un défi qui nécessite une réaction au quart de seconde mais on le garde concentré grâce à l'univers zen et épuré qu'on lui présente. Dustforce amène le joueur à se parfaire et à se dépasser, c'est un peu le SuperMeatBoy de l'année (mais en mieux!).

Maitriser le jeu et ses diverses chambres pose un défi de taille qui saura rejoindre le joueur assidu, celui qui n'est pas vraiment heureux de compléter son Assassins Creed en 5 heures chrono et qui à une place dans son cœur pour les jeux de plateforme style vielle époque. Dustforce demande une bonne coordination oeil-main, je ne le recommande qu'aux 'initiés' mais je le recommande fortement.


Bon divertissement.
Pierre.

Tuesday 23 October 2012

Going to the movies in Montreal without mortgaging your house - Dollar Cinema

Oui oui, aujourd'hui c'est un titre en anglais pour un article francophone.
En premier parce-que j'en avais envie, ensuite parce que je suis bilingue et que j'aime bien voir les films en langue originale et finalement parce que les films que l'on présente au cinéma dont je parlerai ce soir sont tous des titres anglophones, sorry my friend.

Quand j'étais jeune aller au cinéma coûtait moins cher. C'était le cartel du pop-corn et de la boisson gazeuse. Le billet était entre 6 et 10 $ et on faisait de l'argent en te vendant un pop-corn et une liqueur trois fois le prix.
Les choses n'ont pas vraiment évoluées, le pop-corn se vends encore à un prix indexable sur les marchés boursiers si ce n'est à la différence que ton billet coûte maintenant entre 10 et 15$, pas loin de ce que tu paierais pour acheter le film en DVD à sa sortie. Trois fois ce que tu débourseras dans quelques mois en le ramassant dans un bac pré-visionné au superclub de ton quartier.

Si je suis tenté de philosopher un moment sur le piratage des propriétés intellectuelles hollywoodiennes et sur son futur en or massif si on continue à égorger les gens quand ils vont aux vues (comme le disait ma grand mère), je vais plutôt vous présenter un petit cinéma ou vous pourrez vous rendre, voir un film avec un pop-corn et une liqueur sans dépasser la barre des 5$/personne.
Sympathique pour le portefeuille et expérience différente assurée.

Situé dans un centre d'achat désert érigé à l'âge d'or du strip mall et qui à sûrement vu de meilleurs jours, je suis tenté d'affirmer que le Dollar Cinema est à peu de choses près la seule attraction encore capable d'attirer de la clientèle au Carré Décarie, grande surface de Côte-st-Luc ou se succèdent espaces commerciaux vides et ventes de fermeture.
Bourdonnant en soirée, spécialement le weekend, l'ambiance y est chaleureuse et on vous reçois dans un lobby VIP ou les gens attendent sur des divans dépareillés la fin de la dernière projection. Les films se suivent de près dans deux salles qui affichent 6 ou 7 films que l'on change chaque semaine, tôt en journée des films familiaux, en soirée généralement des titres destinés à des publics plus âgés. Toute la projection se fait encore sur bobine, dernier bastion d'une industrie qui est maintenant presque exclusivement numérique, l'expérience est pour moi riche de la nostalgie d'une époque dont je n'ai pas été témoin .
La formule est très abordable, l'entrée coûte 2.50$ et presque tout ce qu'on vends à boire et à manger coûte 1$.
1$ le pop-corn, la boisson, les samosas (!), oui monsieur et bon visionnement !
Je n'y suis allé que deux fois mais n'ai pas été déçu, je n'aime pas vraiment les méga surfaces du visionnement dont les AMC, paramount, guzzo et j'en passe.
Fier amateur du cinéma plaza côte-des-neiges j'ajoute celui-ci à ma liste des petits cinoches plaisants et abordables.
En fait le comparer à la Plaza Côte-Des-Neiges est peut-être inadéquat, l'expérience est différente, je vais continuer à fréquenter les deux. Vraiment, une belle petite découverte.
Si je voulais gratter et faire mon chialeux je pourrais dire que les sièges ne sont pas tous confortables et que le cinéma est un peu difficile d'accès, enfin, en ce qui me concerne il se rejoint plutôt bien en prenant la 161 sur Van Horne.

Comme bien d'autres choses insolites, je crois qu'il faut l'essayer pour se faire une opinion, on aime ou on aime pas.
Moi j'ai beaucoup aimé, j'ai apprécié les propriétaires et cette impression qu'ils m'ont laissé d'être reçu chaleureusement chez eux, un peu comme si j'étais venu écouter un film dans leur salon.
Je ne saurais pas mieux m'exprimer qu'ainsi :
Le Dollar Cinema est invitant, abordable et plein de la franchise et de ''l'humanité'' que les megaplex ont rendu obsolète.

Allez donc jeter un coup d'oeil, c'est une expérience de visionnement différente.



Dollar Cinema
6900 square décarie.


Saturday 6 October 2012

La Saigonnaise.


J'ai toujours aimé la côte-des-neiges. 

Je crois que c'est une des rues de Montréal où je me sens le mieux. Avec ses quartiers populaires et ses ambitions de grande rue 'lifestyle' il y a quelque-chose de différent dans l'air de la côte.

C'est peut-être mes souvenirs d'enfance qui y flottent encore où l'appel de quelques générations de Brodeurs enterrés à son cimetière en flanc de la montagne.
Ses restaurants abondants et son charme multiculturel m'ont toujours rejoint. Fan à la fois de la culture et de la bouffe d'ailleurs j'y ai fait des découvertes absolument exceptionnelles.

Dans le billet de ce soir je vais vous faire découvrir et vous ferai essayer (parce qu'honnêtement, ce serait absolument profane de ne pas y aller) une adresse qui est malheureusement trop méconnue et à mon humble avis un des meilleurs restaurants asiatiques de Montréal, de très loin mon préféré.


La Saigonnaise :

Il y a près de 10 ans que je fréquente La Saigonnaise, un petit restaurant aux spécialités vietnamiennes et thaïlandaises où le propriétaire Robin vous reçois (quand il est présent, évidemment) dans un français impeccable et avec une passion communicative.
Dans un emplacement en mi-sous-sol qui passe trop souvent innaperçu et bordé de tous bords par des restaurants asiatiques moins bons et plus visible, il est malheureusement beaucoup trop facile de ne pas remarquer ce que j'ose qualifier du bout de la langue le saint-graal Montréalais de la nourriture vietnamienne.

Une devanture qu'on remarque trop peu. Dommage.


Mon père et moi avons toujours été amateurs de Pho, une grosse soupe-repas originaire du vietnam au bouillon complexe que l'on retrouve dans litérallement toutes les adresses vietnamiennes. C'est par le biais de mon amie la Pho que j'ai d'abord découvert la saigonnaise, on y sert la saigonnaise spéciale, une version riche en fruits de mer qui vaut le détour ; Elle me ramenât maintes et maintes fois à ce restaurant qui comme la pointe d'un iceberg cachait beaucoup plus.

Une Saigonnaise Spéciale - Bouillon Séparé.


Si la Pho était pour moi une option facile et réconfortante, on aime ce que l'on connait, je réalise avec le recul qu'elle était aussi les chaines de ma servitude qui m'ont amené trop longtemps à ne pas ouvrir mon estomac à un nouvel univers de grandeur. Quelle sottise.

Heureusement je peux remercier le patron de m'avoir ouvert les yeux et la panse sur des spécialitées spectaculaires de son pays.

Mon premier conseil sera donc le suivant, n'attends pas qu'on suggère de te préparer un menu fait de trucs que tu ne connais pas, fait en la demande plus tôt que tard, crois moi, tu regretterais d'avoir trop attendu.

Sur ces mots de sagesse je pourrais interrompre mon propos et te lancer sur la voie de la découverte, le torse bombé et plein de curiosité.

Mes coups de <3 :

Dans un second temps voici quelques plats que j'y ai découvert et qui ont changé pour toujours ma conception de l'authentique nourriture asiatique.
Ce sont des recommandations que je t'invite à essayer quand tu seras familier avec la carte, n'oublie pas mon premier conseil, demande un menu fait sur mesure.

Bánh Xèo Sa Giang - Crêpe de riz garnie :
Simple et subtile, c'est une crêpe de farine de riz dorée et pliée sur une garniture de fèves germées, crevettes et poulet. On en coupe des sections que l'on emballe dans une feuille de laitue avec un peu de daikon (je crois ?) avant de tremper le tout dans la sauce de poisson (très répandue dans les cuisines vietnamiennes) - Frais et léger, c'est irrésistible.

Le pad-thai :
Si vous aimez le pad-thai il faut essayer celui-ci. Il est authentique et phénoménal.

Tôm Ngàn Lá - Mille-feuilles à la pate de crevettes :
Robin fait sa propre pate de crevettes, ici on la fourre dans des petits triangles d'une sorte de pate philo que l'on fait frire et qu'on sert avec une sauce sucrée et épicée (sriracha maison et miel, si je ne m'abuse). Partager le plat en entrée m'apparait mieux qu'en faire un plat principal duquel on pourrait se lasser.

Potage au tamarin et soupe à la citronelle :
Deux excellentes soupes à se partager en entrée, très aromatiques, parfaites pour l'hiver.
Attention pour la première il faut aimer le tamarin.


Je vais devoir m'arrêter ici, je pourrais continuer longtemps mais malgré tous les efforts que je développe, je n'arriverais pas à faire honneur à la cuisine de Robin autant que celle-ci le mérite.
Votre visite se chargera des explications que je ne peux fournir.

La Saigonnaise :
5711 Côte des Neiges, Montréal, QC   H3S-1Y7     Tel.: 514-344-4952
www.lasaigonaise.com - menu






Humble Bundle - Encourager le socialement responsable dans l'industrie du jeu vidéo.

J'ai grandi entouré de consoles et d'ordinateurs. Dans ma jeunesse les jeux vidéos étaient le fruit d'un travail acharné, ils étaient distillés de la sueur et du temps d'équipes passionnées et restreintes qui défrichaient un monde de divertissement encore inconnu.

À l'époque les développeurs mettaient de l'avant leurs propres engins, partaient de contraintes matérielles très restrictives et développaient des produits exceptionnels dont plusieurs sont encore en mesure de rivaliser (et de surpasser en expérience de jeu) certains produits d'aujourd'hui.
Je me divertis encore pour ma part grâce à certains titres de l'âge d'or du jeu sur console où reignait le SNES, légende du jeu vidéo s'il en est une.

À l'époque presque tous les studios étaient indépendants (selon les barêmes d'aujourd'hui) et développaient des idées qu'ils vendaient par la suite à des entreprises capables d'en faire la commercialisation, ça passe ou ça casse mais au moins, on crée du nouveau.
Si je reviendrai plus tard sur l'industrie du jeu vidéo d'aujourd'hui que parfois je déplore et pour laquelle je pleure toutes les larmes de mon corps alors qu'elle est dominée par les géants du re-packaging et du recyclage de plateformes, j'ai l'intention de vous présenter dans ce billet un modèle de commercialisation de jeux vidéos indépendants (non produits par des multi-nationales de la production du divertissement digital) qui m'apparait être un rayon de soleil dans une industrie où tout est plutôt gris. (je relativise, il ne faut pas désespérer non plus, certains studios font encore de très grandes choses, je pense à Valve)



HumbleBundle Inc, développe des offres combinées et distribue sous une formule 'payez ce que vous voulez' pour une période limitée des jeux vidéos développés par des petits studios et des studios indépendants que vous n'auriez autrement jamais eu la chance de découvrir et d'encourager.

La formule est simple, on vous offre des jeux, vous payez ce que vous voulez.
Si vous offrez plus que la contribution moyenne, on vous offre des titres supplémentaires.

Les jeux sont téléchargeables de partout. L'entreprise va encore plus loin, elle remet une part des profits à des organismes de charité (cette saison Electronic Frontier's Foundation et Child's Play Charity) et vous invite à décider qui reçoit quoi :


Les titres sont généralement très sympathiques et des ajouts pertinents à votre collection.
C'est le genre d'initiative qu'il est nécessaire d'encourager si on veut pouvoir dans le futur laisser un peu de place aux petits développeurs dans le monde d'Electronic Arts et de Blizzard-Activision, des géants qui ont par le passé fait de grandes choses mais dont la créativité s'est depuis retrouvée tronquée par un culte du lucratif.

Si vous voulez vous amuser un peu et consommer intelligemment, un p'tit cinq envoyé chez HumbleBundle est un p'tit cinq qui se rends loin.

Alors que je publie ce billet la campagne de cette année (humblebundle6) est terminée et affiche les résultats suivants :


Une campagne plutôt rondement menée pour HumbleBundle, je suis un des heureux acheteurs ayant eu la chance de profiter de cette formule exceptionnelle et suis plus que satisfait de cette édition du HumbleBundle. On se retrouve plus tard sur ce blogue où vous pourriez bien me voir commenter un ou deux titres de la saison, sait-on jamais...

Pierre B.

À mon propos...

Je suis Pierre, enchanté de faire ta connaissance.

Je vais te parler un peu de moi et si tu es smart, peut-être que tu penseras à me laisser un commentaire une fois de temps en temps, question de ne point me laisser parler seul.

Je commence à bloguer dans un cadre universitaire pour satisfaire aux exigeances d'un cours auquel j'assiste ce semestre mais j'ai la ferme intention d'aborder l'exercice avec curiosité et avec l'espoir d'y découvrir une habitude qui me détends et que je pourrais maintenir dans le futur, enfin, nous verrons.



Pour mettre toutes les chances de mon coté je vais ici t'entretenir de petits bijoux qui me tiennent à coeur et sur lesquels j'aimerais pouvoir porter ton attention un instant.
Je pourrais bloguer sur des trucs sérieux mais ça sonnerait infiniment faux puisque je ne le suis pas vraiment moi même, du moins c'est ce que je voudrais croire.

J'étudies à l'Université de Montréal où je complète un baccalauréat par cumul en communication pour lequel j'étudies à temps plein(communication appliquée, relations publiques, publicité).
J'ai eu une drôle de jeunesse, elle aura pour moi été déterminante.
J'ai grandi entre des parents voyageurs et des frères et soeur plus âgés dont le plus jeune était à l'époque étudiant en génie électrique, fruit de mes conditionnements je me retrouve aujourd'hui passionné de nourriture (surtout celle venant d'ailleurs) et de jeux vidéos, de l'industrie qui nous les fournis et de toutes les sottises numériques qui nous entourent.

Ce sont des passions que je tenterai d'accorder ici, aussi discordantes soit-elles, en essayant à la fois de t'intéresser et de te faire découvrir quelque-chose de nouveau.

Bonne lecture.
Pierre B.